Aujourd'hui, de nombreux projets de construction de bâtiments s'inscrivent dans une démarche de protection de l'environnement, avec à la clef un label ou une certification (HQE, BREEAM...).
L'appel d'offres de ces chantiers contient souvent une charte spécifique : charte chantier vert, charte chantier à faibles nuisances...
Si les appellations diffèrent, l'idée est généralement la même : décrire un certain nombre d'actions à mettre en œuvre sur le chantier pour limiter et documenter l'impact des travaux sur l'environnement.
Quelques exemples :
Cette charte prévoit habituellement que ces actions soient réalisées par le gestionnaire du compte prorata.
Ce qui est normal pour certaines actions, puisque c'est lui qui sélectionne le prestataire pour les déchets et qui reçoit les bons de suivi des déchets. Il peut aussi organiser le relevé mensuel des compteurs provisoires assez facilement.
Cependant, pour certaines actions, c'est plus contestable : les 1/4h Environnement ne devraient-ils pas être animés par des gens formés, comme le sont les AMO Environnement qui accompagnent les Maîtres d'ouvrage dans ces démarches de certification ?
Pour le suivi des émissions de CO2, si les entreprises ne transmettent pas les listes de livraison avec les points de départ des camions et les consommations de carburant de leurs engins de chantier, le gestionnaire du compte prorata n'a aucun moyen de les deviner.
Le seul qui puisse alors faire bouger les choses est le Maître d'œuvre, qui valide les situations et applique les pénalités de retard.
Le travail de synthèse nécessite également du temps à y consacrer, alors qu'aucune rémunération du gestionnaire du compte prorata n'est prévu pour cela.
En tant que gestionnaire de compte prorata, voici mon travail lorsque j'interviens sur des chantiers avec une certification environnementale :
Et vous, quelle est votre démarche ?